Depuis les années 2000, les notions de trace, de mémoire et d’empreinte sont au cœur du travail de Pierre-Yves Freund. Ce propos s’incarne à travers des œuvres reliant sculpture et installation.
‘Presque’. Trois volumes de métal emplis de thé noir.
Au fil du temps, le thé s’évapore, ce qui fut noyé réapparaît, quelque chose se dessine. Disparition lente d’un élément au profit d’une nouvelle figure.
Tout est presque immobile, tu détournes un instant le regard et cela a bougé. Tu fixes, rien ne se passe.
C’est ainsi, c’est en chemin. Recommencer plus tard, ailleurs, cela ne sera jamais pareil.
L’instant figé, celui où le regard s’arrête, est témoin d’un passé et d’un devenir suggérés. L’écriture échappe.